Rechercher dans ce blog

mardi 3 novembre 2009

Le Grand Emprunt et les 63

La France avance.

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2009/11/02/04016-20091102ARTFIG00449-des-deputes-militent-pour-un-emprunt-d-envergure-.php

Merci à nos chers députés (100 milliards, 63 députés ça fait 1,6 milliards le député) de me faire comprendre les choses. Ces 63 députés, comme vous avez pu le lire dans l'article, nous proposent encore une fois la fuite en avant dans la dette. Ils n'ont vraiment rien compris à l'économie. 

"Pour le Parti socialiste, "un grand emprunt, c'est d'abord une grande dette de plus", pour reprendre l'expression du président socialiste de la commission des finances de l'Assemblée Nationale. Il aurait dû écouter plus attentivement le discours du président de la République, à Versailles, le 22 juin, devant le Sénat et l'Assemblée Nationale réunis en Congrès."


Pincez-moi, le PS aurait raison!!!! Mais bon des bonnes idées émises lorsqu'ils sont dans l'opposition aux actes qu'ils commettent lorsqu'ils sont aux affaires, il y a un véritable fossé!


Il disait en substance : "Certes, nous avons un problème de finances publiques mais, pour le résoudre, il nous faut changer notre approche des déficits, notre façon de poser le problème. La situation ne doit pas être examinée qu'en termes de valeur absolue. Il faut distinguer le mauvais déficit, celui qui finance les mauvaises dépenses, du déficit imputable à la crise, à la diminution des recettes, à l'augmentation des dépenses sociales. Mais il peut également y avoir un déficit justifié par le financement des dépenses d'avenir. Le grand emprunt constitue une vraie opportunité de débattre et d'identifier les investissements stratégiques pour préparer la sortie de crise et la croissance de demain."


 Tout d'abord un bon et cher député doit être à la solde de l'exécutif. Il faut citer le nain à talonnettes sans talent pour avoir droit de cité en France!!!! Alors, je passerai facilement sur l'ineptie entre la bonne et la mauvaise dette. Juste un exemple : allez voir votre banquier, alors que vous êtes en découvert le 5 du mois, et dites lui que vous allez emprunter pour investir dans une voiture qui ne consomme beaucoup moins!!!! On verra la réaction!

"Pour nous, le grand emprunt c'est d'abord une opportunité de rompre avec une pratique qui depuis presque trente ans veut que l'on s'endette essentiellement pour assurer des dépenses de fonctionnement. Cette pratique doit être combattue et ce type de déficit condamné. Année après année, les investissements publics de l'Etat, sacrifiés sur l'autel de l'urgence et de l'immédiat, ont reculé pour s'établir à quelques milliards d'euros annuels seulement."


Ah oui, suis je bête, on ne peut pas payer ces dépenses courantes alors courrons à l'emprunt mes amis... Merci de bien m'expliquer au cas ou je n'avais pas compris le nain.



"Or notre pays dispose de réserves de prospérité et d'un potentiel de croissance dans des secteurs d'excellence. Le pari du grand emprunt, c'est de transformer ce potentiel de croissance en recettes positives, en emplois, en amélioration de la qualité de vie de nos concitoyens, en réponse au défi environnemental.

Je suis un peu d'accord, il y a des réserves de prospérité inexploitée. "Il n'y a de richesses que d'hommes". Quand on voit le nombre de chomeurs et les désincitations à travailler en France (fiscalité oppressive et augmentant plus vite que les revenus), les prestations sociales (j'attends tranquillement au chaud de mes allocs un boulot un peu plus dans mes cordes....). Pas la peine de rajouter du déficit à tout ça pour libérer le potentiel inexploité : il suffit de libérer les forces vives et d'arréter les désincitations!




Travailler sur le grand emprunt, c'est donc préparer la sortie de crise et l'avenir, qui se jouera sur la sélection des projets et des investissements. Ils devront respecter des principes rigoureux en termes de lisibilité, d'ancrage territorial et de rentabilité. Ces investissements devront être compris et approuvés par nos concitoyens qui pourront ainsi les soutenir, les porter et contribuer à leur succès. Ils devront donc concerner des programmes phares, mais surtout rentables, susceptibles de générer des retours sur investissement sous forme de croissance, d'emploi et de développement durable, à un horizon raisonnable. C'est la préoccupation essentielle des Français.

L'horizon raisonnable ce sont surtout les prochaines échéances électorales.... Alors vite agitons nos bras, volons nos enfants (ceux la même dont il faut leur laisser une planète propre mais les poches vides et craquées)! Les investissements compris et approuvés par nos citoyens mais mais ça me dit quelque chose.... Réfléchissons voir mais oui c'est le marché... Donc on va remplacer le marché par l'Etat et le planisme... Ah oui, on s'approche très vite du communisme à ce rythme là. Mais c'ets vrai qu'il faut plaire au nouveau parti frère. ;-)

Les idées ne manquent pas. Il faudra choisir les investissements les plus importants pour la croissance de demain et poser les conditions nécessaires pour garantir la meilleure utilisation de cet argent et les retombées économiques les plus favorables à la prospérité de notre pays.

Ah si les idées manquent! Surtout les idées construites structurées et les idées libérales dans le débat politique français!


Un nouveau modèle de croissance est en train d'émerger. Si nous n'investissons pas massivement pour prendre une option sur l'avenir, nous risquons de prendre un retard que nous mettrions plusieurs décennies à rattraper. Ce serait une erreur historique. Les pays qui ont raté la "révolution industrielle" ou les "trente glorieuses" ont mis très longtemps à s'en remettre.

En taxant l'épargne à mort, taxant les entreprises à tire larigot, il est vrai que les investissements sont bloqués. Mais bon, impossible de sortir de leur schéma classique et centralisateur, ils ne voient que cet emprunt pour réussir. Pourtant quelque chose qui ne couterait pas cher : une réforme fiscale incitative à base de flat tax et d'épargne totalement libre et les investissement repartiront.


Nous sommes à la veille d'une révolution d'une ampleur comparable. Face aux risques de déclassement liés à l'immobilisme, nous devons faire preuve d'audace et mobiliser les moyens suffisants pour donner à notre économie une dynamique nouvelle, pour faire de notre société une société de création, d'invention, d'innovation, résolument tournée vers l'avenir; un avenir qui garantisse notre souveraineté.

En faisant confiance aux entrepreneurs de ce pays, qui eux sont tournés vers l'avenir, permettront de donner une nouvelle dynamique! Et quand on voit L. Wauquiez qui s'immice dans la vie de Total. C'ets une vieille histoire mais il a demandé à Total d'arrêter la restructuration de l'unité de production en Normandie de plastique pour sacs de course jetables que son gouvernement a interdit pour sauver 300 emplois, on voit ou mène la dynamique collectiviste : produire des choses dont les gens n'ont pas le droit de se servir pour en occuper d'autres)

Ces moyens, ils sont mobilisés en Chine, en Inde, au Brésil, qui veulent toute leur part de cette nouvelle croissance. Ils sont également mobilisés aux Etats-Unis par l'administration Obama, qui investit massivement dans la croissance verte.

Obama ou l'art de creuser des trous de plus en plus profonds... Ah elle est verte la croissance des déficits durables et de la dette non dégradable sauf dans l'inflation!


C'est dire que le grand emprunt ne doit pas devenir un "petit emprunt", au moment même où l'Allemagne décide de donner la priorité à la croissance en programmant des baisses d'impôts qui, sur cinq ans, représenteront 120 milliards d'euros.

Comparer une baisse d'impôts à un grand emprunt ou est la logique?

Pour construire la France du XXIe siècle, la France de l'après-Kyoto, de la croissance verte, de la révolution numérique, de la société de la connaissance, pour bâtir les infrastructures, les universités, les laboratoires, les entreprises, les grandes métropoles de premier rang mondial de demain, nous devons pouvoir mobiliser une masse critique de plus de 50 milliards d'euros, voire, pourquoi pas, aller, si les projets le justifient, jusqu'à 100 milliards d'euros d'investissements publics supplémentaires, qui seront dépensés sur les cinq à dix ans à venir.

100 milliards d'euros gaspillés ben oui c toujours ça de pris aux Français qui auront toujours ça de moins en pouvoir d'achat.... Pouvoir d'achat qui aurait permis d'épargner pour lancer des investissements utiles aux gens qui les auraient sélectionnés ou non sur les marchés!

Les fonds levés doivent être isolés du budget général. Ils ne doivent pas servir à financer les dépenses courantes. Ils doivent être investis selon des critères rigoureux. Ils pourraient donner lieu à des prises de participation dans des sociétés à créer, à des avances assurant une capacité de remboursement ou de valorisation. L'efficacité économique des dépenses doit être le maître mot. Et ainsi, dans cet esprit de rigueur et d'efficacité, nous pourrons inventer l'avenir et le grand emprunt représentera une rupture majeure dans la politique économique française.

Les critères rigoureux, ben oui c'est promis cette fois, c'est pas les copains qui s'en mettront plein les poches et qui arrosseront les députés en retour!


Enfin bref, un tissus de conneries ou on se demande où est la logique. Donc, bon, je comprends vraiment pourquoi l'UMPS a signé un accord avec ses copains communistes chinois!

1 commentaire:

Nicolas B. a dit…

Bonjour Marc,

Ni emprunt ni dettes je suis bien d'accord. Mais je pense que si de l'argent est créée sans aucune contrepartie matériel nous n'aurons que de l'inflation voire de l'hyper inflation. Et l'hyper inflation est le plus dangereux de tous les mots : spoliation de l'épargne, du travail... Il ne restera plus qu'à laisser une dictature s'installer.

Cordialement,

Nicolas